vendredi 18 janvier 2019

Le Banquet de Platon, un dialogue sur l’amour

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   Le Banquetest un texte de Platon écrit aux environs de 380 av. J.-C.

 Il est constitué principalement d’une longue série de discours portant  sur la nature et les qualités de l’amour. 
(Le Banquet, terme désignant  une réception, une fête mondaine.)












     Il est question de « l’amour » dans le Banquet, œuvre philosophique de Platon. Le banquet (la réception) est organisé à l’honneur d’Eros, qui semble avoir été délaissé, contrairement aux autres Dieux. Ainsi, des éloges lui sont adressés par les invités poètes du banquet.


Platon nous met en effet en scène plusieurs personnages censés donner chacun à son tour sa vision de l’amour, sur sa nature et sa définition. Dès lors, différents mots grecs pour dire « amour » (Eros, agape, philia…) feront les sujets principaux de ce dialogue platonicien.
 La question qui se pose est : quelle est la conception de l’amour chez chacun de ses personnages platoniciens? 
Pour répondre à cette question, on va traiter le discours de chaque personnage selon l’ordre venu dans l’œuvre.

1_ L’amour pour Phèdre:
Phèdre ouvre le bal et annonce qu’Eros, dieu de l’amour, est le Dieu originel, le plus ancien. Eros est central dans la vie de chacun, car il est le lien entre l’amant et l’aimérien n’est plus grand qu’un amoureux digne. De ce lien provient, tout ce qui est noble. Ainsi, l’amour vrai est toujours pur. Une armée composée d’hommes unis de cette manière serait pratiquement invincible. Seuls les amoureux vont donner leur vie pour l’autre.
Citations importantes : « …les dieux honorent au plus haut point le dévouement et la vertu que suscite Eros »
« Eros est le dieu le plus ancien, le plus vénérable, et qui a le plus d’autorité s’agissant de l’acquisition de la vertu et du bonheur pour les êtres humains, aussi bien lors qu’il sont vivants »

2_ L’amour pour Pausanias:
Pausanias a essayé de définir la nature d’Eros, vu que Phèdre n’a indiqué que les bénéfices de l’amour, et non sa nature. Il va dégager la nature double de l’amour, à la fois bonne et mauvaise.
Il souligne qu’il existe un autre dieu (dont Phèdre n’a pas mentionné l’existence), étroitement lié à Eros – c’est Aphrodite. Si Eros est le dieu du désir sexuel, Aphrodite est la déesse de la satisfaction sexuelle. S’il peut y avoir aucune relation sexuelle sans désir, il s’ensuit qu’il doit y avoir deux Eros.
Pausanias distingue deux attitudes envers le sexe et le désir sexuel. Il y a ceux qui, inspirés par Eros, ne sont intéressés que par une gratification sexuelle, leur désir est indistinctement dirigé vers les hommes, les femmes et les jeunes garçons, sans engagement durable. Dans le fond, Pausanias annonce qu’il y a deux Eros, mais n’en définit qu’un seul. Et c’est l’usage qui est fait d’Eros qui est bon ou mauvais, et non Eros en lui-même. (L’Eros vulgaire et l’autre céleste)
A noter que Pausanias fait également l’éloge de l’homosexualité : « L’autre Eros, lui se rattache à l’Aphrodite céleste. Celle-ci, premier point, participe non pas de la femelle, mais seulement du mâle, ce qui fait qu’elle s’adresse aux garçons… »

3_ L’amour selon Eryximaque:
Le médecin qu’il est, il analyse le sujet à la lumière de sa science. Il défend l’idée selon laquelle c’est la médecine, en tant que recherche de la concorde et d’harmonie dans le corps, qui sert le mieux Eros (avec la musique et la gymnastique). La médecine cherche sans cesse à réconcilier l’amour mesuré et l’amour excessif.
« ..la médecine est donc tout entière gouvernée par ce dieu, et il en va de même pour la gymnastique et pour l’agriculture (…) la musique est elle aussi, dans l’ordre de l’harmonie et du rythme, une science des phénomènes qui ressortissent à l’amour ». 

4_ Le discours d’Aristophane :
La théorie de l’Amour d’Aristophane est la plus poétique, métaphorique.
Aristophane imagine un temps où les hommes étaient double, hermaphrodite en quelque sorte. Chaque individu a deux visages et deux appareils génitaux. Il résulte de ce dernier qu’il y avait trois genres sexuels : le tout-masculin (deux jeux d’organes génitaux masculins), le tout-féminin (deux jeux de sexe féminin) et hermaphrodites (un jeu de chaque). Ces hommes étaient tellement puissants qu’ils eurent l’idée d’attaquer les dieux. Zeus décida donc de réduire leur pouvoir en les divisant: les hommes n’avaient plus qu’un visage, deux bras, deux jambes – et un seul organe génital, ce qui signifie qu’il y a maintenant seulement deux genres.
Les pauvres humains étaient désemparés et mirent à la recherche de leur moitié, leur partie manquante.  C’est à ce moment qu’Eros intervient : « Eros est la force qui nous aide à retrouver notre moitié. »

5_Le discours d’Agathon :
Eros est le plus heureux des dieux, le plus beau, le meilleur. Agathon contredit directement Phédre en affirmant qu’il est le plus jeune, pas le plus ancien des dieux, car il déteste la vieillesse et recherche la jeunesse. L’amour ne connaît, selon Agathon, ni violence car il maîtrise les désirs, ni injustice car il met de l’harmonie partout.
Ces propos seront aussitôt remis en question par Socrate, le maître de la parlerie.

6_ Le discours de Socrate sur l’amour :

La discours de Socrate et divisible en deux parties :
a)   Il utilise la méthode de questionnement socratique, la maïeutique, sur Agathon, selon le raisonnement suivant :
« … – L’amour est l’amour d’un objet.
       – L’amour est désir de l’objet.
       – On ne désire que ce dont on ne dispose pas (on peut désirer le maintien de ce que l’on a déjà).
       – Celui qui aime ne détient pas l’objet de son désir. 
…. »

èDonc, si Agathon avance que “les dieux firent le monde à partir de l’amour des belles choses car il n’y avait pas d’amour de la laideur”, alors Eros doit être l’amour de la beauté et non de la laideur. Et, si Eros désire la beauté, c’est qu’il ne la possède pas. L’argumentation d’Agathon est ainsi détruite, et lui-même admet qu’il ne savait pas ce dont il parlait. (… « Et Agathon de répliquer : Je risque, Socrate, d’avoir parlé sans savoir ce que je disais »).

èSocratepoursuit ainsi :
– L’amour ne possède pas les belles choses
– Les bonnes choses sont belles
– L’amour ne détient pas les choses bonnes

b)   Socrate laisse finalement Agathon, parle ensuite, mais c’est pour se faire le porte-parole de Diotime. Il nous rapporte une description de ce qu’il a appris de Diotime sur l’amour.
_ Diotime révèle (en utilisant la même méthode d’enseignement dialectique socratique) qu’il y a une zone intermédiaire entre la beauté et la laideur, tout comme, par exemple, l’opinion se trouve entre la connaissance et l’ignorance. Eros n’est ni beau ni laid, ni bon ni mauvais, mais quelque chose entre les deux extrêmes.De même elle soutient, qu’Eros n’est ni un mortel ni un dieu, mais quelque chose entre les deux – celui qui opère la médiation entre les hommes et les dieux.
_ Diotime répond à la question de Socratesur l’origine d’Eros avec l’histoire de sa naissance. Il est le fils de la pauvreté et de la richesse. Eros oscille donc entre les deux.
_ Diotime nous fait découvrir la cause de l’amour et du désir, qui est commun aux animaux et aux hommes, et qui leur fait engendrer et nourrir et protéger les choses qu’ils détiennent, même si cela leur coûte la vie. Ce désir est évidemment causé par le désir d’immortalité.

èVoici donc l’échelle qui doit être montée pour atteindre le sommet de l’amour :
– Trouver un seul corps et l’aimer
– Apprécier la beauté de tous les corps
– Apprécier la beauté des âmes
– Trouver la beauté dans les lois
– Trouver la beauté dans la connaissance

Il y a donc une ascension du sensible (les beaux corps) vers l’intelligible (l’idée du Beau)L’amour est une expérience positive pour le philosophecar elle permet de se tourner vers le Ciel des Idées, monde de la connaissance et de la sagesse.

Citations importantes :
– “Ce qu’on n’a pas, ce qu’on n’est pas, ce dont on manque, voilà les objets du désir et de l’amour”
– “Les yeux de l’esprit ne commencent à être perçants que quand ceux du corps commencent à baisser”
– “Si la vie vaut jamais la peine d’être vécue, cher Socrate, c’est au moment où l’homme contemple la beauté en soi”
– “La vraie voie de l’amour, c’est de partir des beautés sensibles et de monter sans cesse vers cette beauté surnaturelle en passant par échelons d’un beau corps à deux, de deux à tous, puis des beaux corps aux belles actions, puis des belles actions aux belles sciences, pour aboutir à cette science qui n’est autre chose que la science de la beauté absolue”


mardi 15 janvier 2019

Vocabulaire/ Les niveaux de langue

Vocabulaire/ Les niveaux de langue
Objectifs :
Distinguer les niveaux de langue.
Adapter son langage aux différentes situations de communication.


Niveau familier
Niveau courant/standard
Niveau soutenu
Lexique/situation
On le rencontre surtout à l’oral (parfois à l’écrit). Il est employé par les élèves dans la cour de récréation ou en famille. On peut le rencontrer dans certaines bandes-dessinées ou émissions de télévision.
C’est le langage qui est utilisé dans les situations quotidiennes : en classe (prise de parole, exposés, devoirs écrits, manuels scolaires), dans les journaux et les informations télévisées. 
On le trouve surtout à l’écrit, dans les œuvres littéraires, et à l’oral, dans certaines circonstances exceptionnelles : examens, concours, lettres et discours officiels.
Syntaxe
• au vocabulaire simple, « relâché », argotique ou abrégé (« convocs ») ;
• aux constructions parfois incorrectes (les négations incomplètes : « ont pas pu ») ;
• à la prononciation incorrecte (« Y’a » au lieu de « il y a »).
• aux phrases courtes et de construction correcte ;
• au vocabulaire courant.
• aux phrases complexes ;
• aux constructions des phrases ;
• au vocabulaire riche, précis et varié.
Exemple
Y’a un problème d’ordinateur : les convocs du bac ont pas pu être envoyées
À quelques jours du baccalauréat, une panne informatique retarde l’envoi des convocations.
À quelques jours des épreuves du baccalauréat, l’expédition postale des convocations a dû être différée, en raison d’un incident informatique, qui a provoqué l’interruption des machines.
Exemple
Tu t’en vas ?
Est-ce que tu t’en vas ?
T’en vas-tu ?
Conseils
Dans un même texte, il ne faut pas mélanger les différents niveaux de langue.
À l’écrit, il est conseillé d’utiliser le registre courant.
L'essentiel
À l’écrit comme à l’oral, on distingue trois niveaux de langue : le niveau courant, le niveau familier et le niveau soutenu. Dans le travail comme dans la vie quotidienne, il est important de bien les distinguer et de choisir celui qui est le plus approprié à chaque situation de communication.

mercredi 5 décembre 2018

Accord du participe passé : être et avoir



1_ Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire "avoir" s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct (COD), si celui-ci est placé avant :
Ces fleurs, je les ai coupées.
Cette lettre, il l'a écrite.

2_Si le complément d'objet direct est placé après ou s'il n'existe pas, le participe passé conjugué avec "avoir" reste invariable :
J'ai coupé ces fleurs.
Il a écrit cette lettre.
Nous avons été au spectacle.
*

3_ Le participe passé conjugué avec l'auxiliaire "être" s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe :
Mes amis sont partis.
Mes amies sont parties.

4_ Le participe passé sans auxiliaire (à valeur d'adjectif) s'accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte :
Des fleurs séchées.
Un article vendu.
Des maisons ouvertes.


Application :
1. Les poèmes que j'ai écrits (écrire) seront publiés prochainement.

2. Ma grand-mère a 
préparé(préparer) un délicieux couscous.

3. J'ai récité à mon frère les paroles de la chanson dont je t'ai 
parlé (parler).

4. Jacqueline s'est 
promenée (promener) avec ses amies.

5. Les enfants se sont 
habitués (habituer) à faire leur lit.

6. La tarte 
préparée (préparer) par maman est salée.

7. La pièce de théâtre que nous avons 
vue(voir) hier a connu un vif succès auprès du public.

8. Ils se sont 
disputés (disputer) à cause de leurs enfants.

9. Ces filles ont 
dessiné (dessiner) de très beaux tableaux.

10. Daniel a 
pris(prendre) son petit-déjeuner dès l'aube.

lundi 12 novembre 2018

Leçon de grammaire (Exercice/épreuve d'agrégation en lettres modernes)


Leçon de grammaire sur:
L’infinitif dans Le Neveu de Rameau de Denis Diderot:
(Passage: La tirade de Moi, de "Il usent tout. Leur âme s'hébète..." à " ...le plaisir me couper la  parole")

      A l’opposé des modes personnels (indicatif, subjonctif et l’impératif), l’infinitif entre, avec le participe et le gérondif, dans la catégorie des modes du verbe impersonnel et atemporel ; Il ne présente du procès que sa pure image virtuelle, sans le situer dans le monde actuel (sans le rattacher explicitement à un support sujet) ni à la temporalité.


Ainsi, l’infinitif n’actualise pas le procès verbal, mais laisse ce dernier dans sa dimension absolue, un peu à l’image du nom employé sans déterminant : ex : sentir/ sentiment. De ce fait, dans la Grammaire du français, il est dit la forme nominale du verbe. (Gramm. Méthodique du français, de Jean-Christophe Pellat, Martin Riegel et René Rioul)
       
       Dans le corpus on a pu relever 14 occurrences présentant des verbes à l’infinitif qu’on peut traiter selon le plan suivant :

I_ l’infinitif, une forme intermédiaire entre verbe et nom
1_ la forme verbale :
On note l’omniprésence des verbes du premier groupe dans le corpus.
Les verbes à l’infinitif dans le corpus présentent les formes dont la valeur est celle de :
a_ de voix active pour les verbes transitif comme le cas de :
(         1)   il se hâte d’arranger ses affaires.
(         2)   … et le plaisir me couper la parole.
b_ d’aspect non accompli pour le cas de (3) et accompli pour (4)
(         3)     ce cadet qui… était allé tenter la fortune au loin
(         4)   … après avoir dépouillé son père et sa mère…
L’opposition entre les deux formes, celle de l’infinitif présent (« tenter » dans 3) et l’infinitif passé (« avoir dépouillé» dans 4) relève d’une différence d’aspect : la forme simple/Inf présent indique l’aspect non accompli : le procès (la quête ou la recherche de la fortune) étant envisagé dans son déroulement ; quant à la forme complexe/ Inf passé indique l’aspect accompli : cette forme présuppose que l’action du « dépouillement du père et de la mère » est déjà accompli et l’emploie de l’Adv « après » atteste l’accomplissement du procès, le sujet « il » nous livre l’état nouveau résultant de cet accomplissement.

2_ la forme nominal :
L’infinitif peut entrer dans la phrase comme constituant nominal et y occupe ainsi les fonctions normalement réservées au nom, le cas des occurrences suivantes où il remplie la fonction du COD:
(      5)   j’aime à voir une jolie femme.
(      6)   J’aime à sentir sous ma main la fermeté et la rondeur de sa gorge ;
(      7)   …à presser ses lèvres des miennes ;
(      8)   …à puiser la volupté dans ses regards,
(      9)   …et à en expirer entre ses bras.
Dans la mesure où il n’actualise pas, l’infinitif possède en commun avec le nom sans déterminant cette image virtuelle/absolue, à laquelle il ajoute, comme on l’a montré, l’idée verbale de procès.

II_ Les emplois de l’infinitif :
1_ Emplois verbaux :
L’infinitif peut assumer la fonction de centre de proposition, comme le ferait un verbe conjugué à un mode personnel. Ainsi, il est prédicatif et apporte une information inédite.
a_ Infinitif centre de phrase autonome :
(10)… mon cœur se troubler de joie,
(11)… et le plaisir me couper la parole.
Comme il est inapte à actualiser le procès, l’infinitif ne possède en lui-même aucune valeur modale : il ne permet pas à lui seul, comme le font les autres modes, de donner une indication sur l’attitude de l’énonciateur par rapport à l’énoncé (certitude, volonté, souhait, doute, etc…)
Cette absence de spécificité explique que l’infinitif puisse, selon des contextes particuliers, se plier à toutes les modalités : on le rencontrera dans le cas des phrases 10 et 11 (modalité déclarative) où il peut être remplacé par un indicatif : mon cœur se trouble de joie/ le plaisir me coupe la parole.
b_ En subordonnée :
(12) il m’est infiniment plus doux encore d’avoir secouru le malheureux,
(13) … d’avoir terminé une affaire épineuse
(14) … Je connais telle action que je voudrais avoir faite pour tout ce que je possède.
Dans ces trois occurrences l’infinitif constitue le centre d’une proposition non autonome.
2_ Emplois nominaux :
Tout en conservant ses prérogatives de verbe, l’infinitif peut assumer les divers fonctions syntaxiques du nom.
A la différence de l’emploi verbal, il n’est plus prédicatif et peut donc être repris par un pronom dans les cas de :
a_ Complément d’Objet dans les occurrences 5, 6, 7, 8 et 9
b_ Complément circonstanciel dans l’occurrence 4


Conclusion: 
Au terme de cette étude du corpus, on a relevé les différentes occurrences qui nous présentent l’infinitif dans son emploi verbal comme celui nominal, où il remplie divers fonctions et porte une seule valeur qu’est celle de l’absolu.

NB: Le contenu de cette leçon est une proposition personnelle, susceptible d'être remise en question, mais l'objectif reste celui de partager un exemple de l'exercice de la leçon de grammaire avec les agrégatifs, surtout, et tout intéressé par ce genre de travaux.

mercredi 7 novembre 2018

Formules de politesse en français

Formules de politesse en français  :


En apprenant une nouvelle langue, il est important d’en maîtriser les différentes formules de politesse pour saluer ou prendre congé d’une personne. En français, certaines salutations peuvent être appropriées dans certaines situations, et ne pas l’être dans des situations différentes, d’où l’importance de savoir les différencier.

L’une des choses les plus importantes à retenir est que l’on fait la différence entre le discours formel, utilisé notamment dans les milieux professionnels, et les situations informelles, plus “détendues”. De plus, certaines formules de politesse seront uniquement utilisées à l’écrit, tandis que d’autres pourront être utilisées à l’écrit comme à l’oral.
En effet, la manière dont on salue une personne à un entretien d’embauche est très différente de la manière dont on salue un ami ou un membre de la famille. De la même manière, une lettre ne commencera pas de la même manière qu’une carte postale ou un e-mail amical ou familial.
Afin de rendre tout cela plus clair, nous avons compilé ces formules de politesse dans deux tableaux, séparant les formules de politesse utilisées pour saluer une personne de celles servant à prendre congé d’une personne. Celles-cis sont accompagnées de leur registre d’utilisation : formelles, informelles, ou neutres !

Salutations      : 


 Salutation
 Usage
 Registre
 Monsieur / Madame
 Uniquement à l’écrit
 Très formel
 Cher Monsieur X / Chère Madame X
 Uniquement à l’écrit
 Formel
 Enchanté (to a male) / Enchantée (to a female)
 Uniquement à l’oral
 Formel
 Comment allez-vous?
 À l’écrit et à l’oral
 Formel
 Bonjour
 À l’écrit et à l’oral
 Neutre
 Allô?
 Uniquement à l’oral
 Neutre
 Bonsoir
 Principalement à l’oral
 Neutre
 Salut!
 À l’écrit et à l’oral
 Informel
 Ça va?
 À l’écrit et à l’oral
 Informel
 Quoi de neuf?
 Uniquement à l’oral
 Informel
 Coucou!
 À l’écrit et à l’oral
Très informel

 Salutation
 Usage
 Registre
 Veuillez recevoir, Monsieur
 nos salutations distinguées
 Uniquement à l’écrit
 Très formel
 Cordialement
 Uniquement à l’écrit
 Formel
 Adieu
 À l’écrit et à l’oral
 Très formel
 Bonne journée
 Uniquement à l’oral
 Formel
 Au revoir
 À l’écrit et à l’oral
 Neutre - Formel
 A demain
 À l’écrit et à l’oral
 Neutre - Informel
 Salut!
 À l’écrit et à l’oral
 Informel
 À plus tard
 À l’écrit et à l’oral
  Informel
 À plus!
 À l’écrit et à l’oral
 Informel
 Affectueusement
 Uniquement à l’écrit
 Informel
 A+ (short for À plus)
 Uniquement à l’écrit
 Très informel
 Je me tire!
 Uniquement à l’oral
 Très informel